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 and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei

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Seo Chae Rin


Seo Chae Rin

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MessageSujet: and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei   and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei EmptyMar 31 Juil - 20:07

Profitant du fait qu’elle ne travaillait pas de soir cette journée-là, Chae Rin avait une activité toute spéciale de prévu. Certes, en temps normal, même quand elle avait son congé le soir, elle finissait souvent au commissariat à bosser sur l’affaire de ses parents. Une obsession malsaine pour les quelques personnes qui savaient ce qu’elle faisait, mais à coup sur ce qu’elle prévoyait faire pour occuper sa soirée n’était pas mieux que bosser sur cette affaire. Au moins ça faisait un changement dans ses habitudes de vie, même si c’était le changement qu’elle recherchait elle aurait tout simplement pu essayer de passer une soirée chez elle tout simplement. Ça ne lui aurait pas fait de mal et elle aurait pu passer du temps avec Lelia - si seulement sa cousine se trouvait bel et bien dans l’appartement qu’elles partageaient, mais non elle avait tout de même une idée de priorité assez étrange : elle n’était pas à la tête de toute ça. Non, depuis que Lelia était venue en Corée, elle était très certainement l’une des priorités de sa cousine, on pouvait donc deviner que ce que prévoyait faire Chae Rin avait un certain rapport avec sa cadette. Du moins ça avait un rapport à la base. Une chose était sure : elle ne devait pas manqué son coup à cause d’un mauvais timing si bien que la demoiselle jetait souvent des coups d’oeil en direction de l’horloge qui se trouvait à l’opposé de son bureau. Son partenaire s’autorisa une ou deux plaisanterie comme quoi elle avait l’air d’avoir un rendez-vous galant à cause qu’elle regardait tout le temps l’heure qu’il était. Elle aurait pu lui reprocher la stupidité d’une telle réflexion, surtout considérant la personne qu’elle comptait aller voir et la raison pour laquelle elle comptait aller le voir, mais à la place, elle s’amusa à lui répondre : « Oh, mais tu sais que je n’ai d’oeil que pour toi voyons. » Après tout, tant qu’à être dans un brin de stupidité, il valait mieux continué sur la même route. Dans le cas de son commentaire, Chae Rin faisait évidemment fi du fait que son partenaire était en fait fiancé à une charmante demoiselle qu’elle connaissait bien. Demoiselle qui avait même cru au tout début qu’il y avait eu quelque chose entre les deux collègues - une idée stupide en soit, mais qui était maintenant la cible de bien des plaisanteries.

Quoi qu’il en soit, elle fut elle-même la cible de plusieurs autres plaisanteries, tout particulièrement des fausses questions par rapport à l’identité de son rendez-vous galant. Elle n’y répondit que très vaguement, ne voyant surtout pas l’intérêt d’entrer dans le vif de la vérité. Après tout, c’était plutôt un ‘règlement de compte’ ce qui l’attendait. Bien sur il était hors de question de le faire d’une manière déplacée - à savoir user de sa force physique qui n’était franchement pas très menaçante au final, mais elle comptait bien mettre les points sur les i avec une personne en particulier. Une personne qui tournait un peu trop autour de Lelia - bien qu’elle était franchement loin d’être mis au courant de ce qui les liait, mais qui trainait également avec de la gente féminine peu vêtue. Qui plus est le jeune homme se retrouvait à être une... connaissance de la policière elle-même. Disons qu’il n’était pas le genre de connaissance qu’elle voulait que Lelia fréquente, même si elle n’était pas sa mère et qu’au final elle ne devrait rien dire par rapport aux relations de sa cousine, mais par soucis de la protéger elle le faisait quand même. Il fallait dire que considérant le relation qui la liait elle-même au jeune homme, il était évident qu’elle s’inquiétait pratiquement pour Lelia. Effectivement, un plan cul régulier était ce qui unissait Chae Rin à Jun Hei. Puisque la demoiselle était pratiquement incapable d’avoir une relation fonctionnelle et que le jeune homme semblait être un coureur de jupon dans les règles de l’art, c’était évident que ce genre de relation les arrangerait davantage qu’autre chose. C’était peut-être bon pour elle, mais ce n’était pas le genre de chose qu’elle voulait pour sa cousine ; d’où l’importance d’intervenir même si personne ne lui avait demandé. Ça arrivait bien souvent, il fallait bien qu’elle prenne le rôle de la cousine poule !

Dix-huit heures sonna à l’horloge si bien que Chae Rin commença à ramasser ses choses pour partir. Avant même qu’une énième plaisanterie sorte des lèvres de son partenaire, la demoiselle salua tout le monde. Pour la peine elle eut même droit à des applaudissements de la part de ses collègues puisque c’était bien la première fois qu’elle partait avant 20h du bureau depuis des lunes. Elle haussa les épaules en passant la porte d’entrée, son uniforme toujours sur les épaules et surtout ses menottes à la ceinture. Embarquant rapidement dans sa voiture qui manquait sérieusement de classe - c’était en fait une vieille bagnole qu’elle tenait de son père par héritage, la demoiselle se dirigea donc vers l’université, l’endroit où elle comptait aborder Jun Hei. C’était nettement mieux que dans le bar où il bossait, là au moins elle aurait peut-être une chance d’attirer son attention suffisamment pour avoir une discussion sérieuse avec lui, du moins c’était ce qu’elle espérait. 
Une fois arrivée à l’université, elle réalisa qu’il ne lui restait pas tant de temps avant que les cours ne termine et donc qu’elle ne manque le jeune homme. Elle pressa le pas, ignorant par la même occasion les quelques élèves qui n’étaient pas en classe et qui ne comprenait pas ce qu’une policière faisait dans les parages. Évidemment, elle pouvait compter sur son uniforme pour faire des miracles - bien qu’elle n’ait surtout pas pensé à se changer avant de partir du boulot. Alors qu’elle arrivait à l’accueil, elle demanda les renseignements dont elle avait besoin ; à savoir l’endroit où se trouvait normalement Jun Hei à cette heure-là, mais surtout les clés du local en question. Cette demande était des plus étranges, mais croyant pouvoir aider dans une enquête quelconque on lui donna ce qu’elle demandait après quelques questions pour la forme.

Dix-neuf heure sonna donc sur les horloges alors que la demoiselle arrivait à l’amphithéâtre où se trouvait normalement le jeune homme. Elle espérait qu’elle avait visé juste et qu’il serait bien présent sur place, sinon elle aurait fait tout ça pour rien. Alors que les étudiants sortaient les uns après les autres, elle guettait la présence de Jun Hei. Heureusement, à croire qu’elle était chanceuse, il fut le dernier à sortir. En moins de deux elle profita de la situation pour lui passer les menottes sur un poignet, après tout elle ne voulait pas l’attacher complètement, et l’entrainer avec elle dans l’amphithéâtre. Peut-être abusait-elle un peu de son outil de travail, mais bon, elle doutait de réussir à avoir une discussion sérieuse avec Jun Hei si elle ne forçait pas un peu. D’ailleurs, il serait peut-être temps de le mettre au courant de ce qui venait de se passer. « Il faut qu’on parle. » Son ton n’était pas aussi sérieux que ce à quoi on pourrait s’attendre et le sourire qui s’étirait sur ses lèvres brisait un peu le tout, mais quand même, ils devaient parler. Elle était sérieuse après tout. Sa main s’attarda rapidement à verrouiller la porte derrière elle, simplement par soucis de ne pas se faire interrompre dans la discussion qui allait suivre. Oui parce que même après lui avoir passé des menottes, elle comptait simplement discuter, c’était ce qui était de prévu. Sauf qu’elle préféra ne rien préciser, guettant simplement la réaction du jeune homme, même si faire le contraire aurait probablement été une bien meilleure idée. Chae Rin continua à tenir l’autre partie des menottes dans ses mains, elle faisait bien attention à ne pas s’attacher elle aussi, mais elle cherchait quoi faire avec cette autre partie, mine de rien.


Dernière édition par Seo Chae Rin le Jeu 2 Aoû - 11:25, édité 1 fois
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Noh Jun Hei


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MessageSujet: Re: and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei   and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei EmptyMer 1 Aoû - 21:19

S’il y avait bien une chose que le jeune étudiant ne tolérez pas c’était le non-respect de certaines de ses connaissances envers leurs parents. Jamais, il ne manquerait de respect à ses parents. Peut-être parce qu’il avait tout donné pour lui, tout donné au sens propre et le jeune homme n’exagérait en rien lorsqu’il disait cela. Selon l'usage le plus courant, la pauvreté caractérise la situation d'un individu qui ne dispose pas des ressources réputées suffisantes pour vivre dignement dans une société et son contexte. Insuffisance de ressources matérielles affectant la nourriture, l’accès à l'eau potable, les vêtements, le logement, ou les conditions de vie en général. Mais également insuffisance de ressources intangibles telles que l’accès à l’éducation, l’exercice d’une activité valorisante, le respect reçu des autres citoyens ou encore le développement personnel. Ils avaient été dans cette merde plus de vingt ans, plus de vingt longues années, durant lesquelles ils avaient enfreint la loi pour s’offrir un fils qu’ils ne pouvaient procréer sans l’aide de la science, un fils qu’ils avaient bien faillis perdre maintes fois que ce soit pendant la grossesse ou pendant son enfance, lorsque les assistances se battaient pour leur retirer la garde du petit. Jun se souvenait encore, les soirs où sa mère n’était pas là et que son père revenait une valise pleine d’argent qui ne leur était pas destinée, une valise que venait chercher un homme vêtu de noir, un homme menaçant dont il craignait les actes. Cela avait duré longtemps, jusqu’à ce que sa mère le découvre et claque son père, d’ailleurs c’était la première fois qu’il les voyait s’engueuler, la première. Par la suite, ils étaient devenus encore plus pauvre qu’il ne l’était, sa mère faisait des petits ménages chez des particuliers et son père tentait vainement de faire marcher son garage, pendant ce temps le jeune nho grandissait. Volant des vivres qu’il faisait passer pour des dons d’associations caritatives, puis des portefeuilles dont il vidait le contenu avant d’avoir l’âge de dealer. Jun avait dealer environs quatre ans, ça avait permis de payer le loyer de leur quinze mètres carré, cela était tellement difficile à supporter. Vivre à trois dans un si petit espace. Il ne se rappelait plus de qui avait eu l’idée, mais se souvenait parfaitement bien du jour où Ian était devenu proxénète, l’engageant comme bras droit, comme traqueur de putes. L’appât du gain l’avait poussé à pourrir la vie de jeunes femmes, à les transformer en vulgaire morceaux de viande, en objet purement sexuel mais il leur avait aussi rendu service, leurs vies à elles étaient bien que pire que ne l’avait jamais été la sienne. Il leur rendait service et si ce n’était pas le cas, il s’en foutait royalement. Aucun remord, strictement aucun remord. En un an de travail illégal, il avait su offrir un petit pavillon à ses parents, refaisant leur garde-robe et permettant à sa mère de devenir secrétaire dans un cabinet médical tandis que le garage de son père subissait une rénovation. Il tentait tant bien que mal, de leur rendre tout ce qu’ils avaient fait pour lui-même s’il savait pertinemment que cela n’était pas possible. Jamais il ne ferait autant qu’ils n’avaient fait pour lui. Une seule chose pouvait les rendre encore plus heureux qu’ils ne l’étaient, que leur fils fasse des études, qu’il n’abandonne pas et se promette à lui-même un bel avenir sans soucis financier. Alors, oui. Même si il n’y croyait guère, même si la psychologie ne l’intéressait pas plus que cela, il s’était juré d’obtenir un doctorat de psychologie afin de se lancer dans une carrière de psychologue carcéral. Le pire dans tout cela c’est que le jeune junhei en avait les capacités, majeur de sa promo, il satisfaisait ses professeurs au point de se voir inviter à dîner chez eux mais bizarrement il n’envisageait pas de quitter le nightclub, de partir loin de Ian, de devenir adulte à part entière.

Gribouillant les paroles de son professeur dans son cahier, le jeune étudiant souffla avant de poser sa tête contre sa table. Quatre de psychopathie ça devenait extrêmement long, trop long, beaucoup trop long. Au fur et à mesure des secondes, il devenait le psychopathe, imaginant toutes les caractéristiques d’un psychopathe chez lui. A quoi ressemblerait-il s’il était atteint de psychopathie ? Certes physiquement rien ne serait différent mais psychologiquement … Il serait plus manipulateur, surement même encore plus intelligent qu’il ne l’était et il ne réfléchirait probablement pas aux conséquences de ses actes. Victime d’un manque d’empathie, d’égocentrisme, d’impulsivité, d’irresponsabilité, d’un comportement antisocial. Tel un mode de vie criminel et instable. C’était réellement intéressant de se dire qu’il existait des personnes ainsi, réellement. Portant son regard, sur l’enseignant, il ne put s’empêche de sourire en le voyant ranger ses affaires tandis que l’amphi se vidait rapidement. Les élèves étaient toujours plus rapide pour quitter un cours que pour y accéder. Rangeant délicatement ses affaires dans son sac, il porta sa main devant sa bouche afin de bailler. 19hoo, une heure pour rentrer chez lui et environs trois heures pour se reposer et se préparer. Il fallait qu’il dorme cela faisait deux jours qu’il se contentait de deux à trois heures de sommeil. Il n’allait pas tenir longtemps à ce rythme-là. Descendant les escaliers de l’amphithéâtre, tenant son sac de sa main droite, il poussa délicatement la porte de sortie. Des menottes se refermèrent violemment sur sa main gauche posée sur la porte tandis qu’il se faisait entraîner à l’intérieur de l’amphi. Et merde. Fixant son assaillant,, il leva les yeux au ciel en distinguant chaerin. Arrrf, qu’est-ce qui lui prenait de se ramenait en uniforme à l’université ? Sa relation avec la jeune policière n’était pas bien complexe. Plan cul. Il avait besoin de se vider, il l’appelait et inversement. Bien sûr, il tenait à la jeune femme comme il pouvait tenir à une connaissance, rien de plus. « Il faut qu’on parle. » L’expression de la jeune femme était légèrement contradictoire avec ses paroles. Bizarrement le coréen hésitait entre craindre la partie de jambe en l’air dans l’amphi ou le règlement de compte dont il ne connaissait pas la cause. Quoique la première option ne fût pas réellement une mauvaise idée, cela faisait un moment qu’il n’avait pas pratiqué, par manque de temps et d’envie. Croyait le ou pas, Jun n’avait pas tout le temps envie de baiser, il avait des préoccupations bien plus importantes. « Cela fait un moment que tu ne m’as pas appelé chaerin, serais-tu en manque ? » Lui souriant d’un air taquin, il tira sur les menottes la rapprochant de lui. « Tu viens même en uniforme, que tu es attentionné, mais je t’ai déjà dit que je préférais le petit chaperon rouge. » se mordant la lèvre inférieur, il plissa les yeux tout en riant légèrement. C’était drôle de la voir en uniforme, habituellement, il la voyait moins vêtue. Fixant les menottes, il soupira avant de lui faire un clin d’œil. Provocateur. « tu es bien mignonne mais avec les menottes je ne vais pas pouvoir te faire grand-chose, donc à moins que tu veuilles réellement parler, j’apprécierai que tu me les retires. » Déposant un léger baiser sur la joue de la jeune femme, il recula de manière à s’adosser à une table, toujours menotté. Ce n’est pas aujourd’hui qu’il se reposerait.
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Seo Chae Rin


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MessageSujet: Re: and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei   and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei EmptyVen 3 Aoû - 19:00

En entrant dans l’université, Chae Rin ne put s’empêcher de se rappeler le temps où elle allait à l’école. Après tout, ça avait été abrégé en stage au commissariat et en fait elle n’avait jamais vraiment mis le pied dans une université pour y étudier sérieusement. Ses cours se donnant à un institut particulier pour la formation des futurs policiers. À quelque part, elle savait très bien que ses parents auraient préféré la voir dans une université à étudier quelque chose qui ne risquait pas de la mettre en danger à tout moment. Ce n’était définitivement pas la profession qu’ils auraient voulu qu’elle fasse et pourtant c’était ce qu’elle avait choisi. Pour eux, pour les venger d’une certaine manière ou du moins c’était ce qu’elle se bornait à croire. Après tout dire que c’était pour eux relevait d’un besoin de justifier ce choix. Certes, elle voulait les venger et trouver le coupable, mais elle savait pourtant que ce n’était pas ce qu’ils auraient voulu. S’ils l’avaient encouragé lorsqu’elle disait qu’elle voulait faire la même chose que son père, c’était probablement un encouragement pour la gamine qu’elle était, comme quoi c’était mignon qu’elle dise ça. Peut-être que s’ils l’avaient vu grandir, s’ils avaient vu qu’elle avait toujours été sérieuse à ce niveau là lui auraient-ils expliqué que ce n’était ni un métier facile ni même un métier particulièrement plaisant. Défendre la veuve et l’orphelin était une chose, mais la plupart du temps il fallait plutôt regarder des cadavres par terre et se dire qu’on ne pouvait rien faire pour eux. C’était beaucoup plus difficile à faire que de donner des contraventions aux gens à cause d’un quelconque délits. Son boulot comportait parfois les deux, même si elle était assignée au homicides depuis environ un an, donc elle devait se contenter de regarder des cadavres et interroger des suspects ou des témoins.
Bref, quoi qu’il en soit, l’université n’ayant pas été une part de sa vie elle n’en avait pas de bon souvenir. Toujours en était-il qu’elle se surprit à se demander ce qu’aurait été sa vie si elle y avait été. Probablement qu’elle ne le saurait jamais et au final, les entrainements de polices lui seyaient probablement mieux que passer de longues heures dans un amphithéâtre. Et en pensant aux amphithéâtres, il faudrait probablement qu’elle se dépêche si elle ne voulait pas manquer Jun Hei. Ce serait idiot qu’elle ait fait tout le chemin pour le manquer à cause d’un moment d’inattention. Enfin, ce n’était pas seulement le chemin, mais surtout tous les regards de travers que bien des gens qu’elle croisait lui adressaient. Si Chae Rin pouvait à la limite comprendre que pour certains mecs ça faisait quelque chose, elle se faisait souvent aborder avec des propositions indécentes, elle ne voyait pourtant pourquoi elle avait droit à des regards de travers de la part de la gente féminine.

Alors qu’elle attendait la fin du cours à côté de la porte de l’amphithéâtre, Chae Rin aurait pu se demander comment elle aborderait le sujet, après tout ce n’était pas comme si elle était spécialement proche de Jun Hei. Elle ne le connaissait pas spécialement si ce n’était que l’apparence qu’il avait sans ses vêtements. Ce n’était pas très utile pour lui faire des simili-menaces dans le cas où il blesserait sa cousine. Bon d’un autre côté, elle l’avait déjà rudoyer légèrement des anciens prétendants de Lelia à la manière d’un père poule. Il fallait bien qu’elle protège sa cousine maintenant qu’elle était loin de chez elle. Certes sa cadette ne lui avait jamais rien demandé mais c’était un pur détail. Si normalement elle était critique envers les gens qui tournaient autour de Lelia, c’était encore pire considérant que Jun Hei était visiblement un coureur de jupons. Le fait qu’elle avait un plan cul avec lui ne rentrait pas dans l’équation, mais le fait qu’elle l’avait aperçu avec d’autres filles c’était une autre chose et elle se devait de lui en parler. Mettre les choses au clair avec lui en quelque sorte.
Ce pourquoi Chae Rin lui passa les menottes directement lorsqu’elle le vit traverser les portes de l’amphithéâtre pour le ramener à l’intérieur. C’était un peu rapide et il se poserait sans doute des questions, mais bon tant pis. Elle énonça tout aussi rapidement le fait qu’ils devaient parler même si elle envoyait des signaux mixtes de par son non-verbal mais bon. Malgré le fait que c’était un sujet qui la tenait à coeur, elle n’était pas des plus douées pour être totalement sérieux et il était plus que rare qu’on la voyait sans un sourire sur le visage, alors bon. « Cela fait un moment que tu ne m’as pas appelé chaerin, serais-tu en manque ? » L’était-elle ? La question se posait tout de même, après tout, il était vrai qu’elle n’était pas contre l’idée, mais tout de même elle ne pouvait pas oublier son objectif. Elle préféra cependant garder le silence pour un moment le laissant l’attirer vers lui sans s’y opposer. Tout comme elle le laissa continuer avec un commentaire sur ce qu’elle portait : « Tu viens même en uniforme, que tu es attentionné, mais je t’ai déjà dit que je préférais le petit chaperon rouge. » Elle le regarda sans perdre son sourire sans même sourciller d’une miette. Elle devait certes avouer que la proximité lui faisait un certain effet mais elle dut en faire fit alors qu’elle répondait sur un ton qui se voulait désolé : « Oui pour ça je dois avouer que c’est un brin difficile de travailler en chaperon rouge... » C’était peut-être la vérité, mais elle se laissait éloigner du sujet qui l’avait amené ici et c’était une pente dangereuse au final. Elle s’efforça de ne pas réagir au clin d’oeil provocateur même si elle ne pouvait pas nier l’envie qu’elle avait de se laisser aller, ça faisait longtemps qu’elle ne s’était pas adonné à une partie de jambe en l’air. « tu es bien mignonne mais avec les menottes je ne vais pas pouvoir te faire grand-chose, donc à moins que tu veuilles réellement parler, j’apprécierai que tu me les retires. » Bon au moins les menottes faisaient office d’obstacle pour le coup, même si elle ne pouvait pas tellement rester de glace après le baiser sur la joue et la proximité. Il fallait quand même faire avec et se montrer un minimum froide. « Je veux vraiment parler... je crois. » La policière avait eu la présence d’esprit de marmonner le ‘je crois’ plutôt que de le dire à voix haute. Ce n’était pas maintenant qu’il fallait se laisser tenter comme si elle était vraiment en manque - même si c’était tout de même discutable « Pourquoi tu crois que j’aurais fait ce trajet autrement ? » Elle aurait du être tout particulièrement en manque pour aller le rejoindre à l’université plutôt que de l’appeler et le rejoindre à quelque part de plus confortable. Préférant y aller d’une approche plus discrète plutôt que de rentrer dans le vif du sujet directement, elle finit par demander : « Dis tu vois quelqu’un en ce moment ? » Chae Rin n’avait jamais posé de question du genre auparavant, simplement parce qu’elle ne voyait pas tellement en quoi ça la concernait, mais comme elle ne savait pas exactement ce qui unissait Lelia a Jun Hei, il valait mieux y aller comme ça. Du moins, elle pouvait espérer que ça irait mieux comme ça.
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Noh Jun Hei


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MessageSujet: Re: and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei   and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei EmptyVen 24 Aoû - 17:26

If you love it like i love it and you feel what i feel inside if you want it like i want it then baby let's get it tonight √

On pouvait bien parler de sentiments et d’amour au jeune coréen, cela rentrait par une oreille et ressortait presqu’automatiquement par l’autre. Il était discret sur sa vie privé cela sous entendait que sa vie en dehors du club et de son emploi de proxénète n’était connu de personne. Jun savait faire la différence entre son emploi et sa vie privée, entre les relations platoniques qu’il pouvait entreprendre au boulot et la relation sérieuse qu’il pourrait envisager en dehors. Oh, bien sûr il était fort probable de le voir se balader aux bras de jeunes demoiselles et ce, fréquemment mais n’était-ce pas le travail d’un proxénète de s’occuper de ses péripatéticiennes ? Junhei prenait son travail très au sérieux tout comme ses études sûrement trop vu la nature de son travail, cependant il restait dans l’optique que ces jeunes femmes méritaient au minimum qu’il s’occupe d’elle, qu’il les protège. S’il n’avait pas les moyens auparavant maintenant l’on pouvait qualifier le jeune homme de riche, il avait de quoi mener une vie confortable, de l’argent de côté pour plus tard et ce surplus d’oseilles qu’il utilisait régulièrement pour satisfaire ses filles. Même si cela paraissait étrange, jun se sentait moins coupable lorsque ses employées lui souriaient après avoir reçus une nouvelle tenue, un nouveau sac ou de quelconques objets. Il s’occupait aussi tout particulière des prostitués déjà mère, de ses femmes qui avaient des petits bambins, faisant en sorte de les aider en achetant un paquet de couches ou du lait en poudre de temps à autre. Cela était indépendant de son travail si l’on y regardait bien, il utilisait son argent et non celle de la boîte pour ses actes que l’on pourrait qualifier de « charité », au fond il n’était pas le queutard que l’on pouvait imaginer. L’étudiant avait au contraire plutôt honte de vendre le corps de ses femmes et ne voyait dans ses gestes qu’un pardon silencieux. D’ailleurs sa situation lui empêchait d’entretenir une quelconque relation sérieuse, sûrement car son emploi devait rester secret ou du moins se cantonner au simple métier de co patron/barman. Hors Jun n’était pas un menteur, et ne se voyait pas entretenir une relation sérieuse avec une femme tout en lui cachant la nature de son emploi alors il s’en passait. Se contenter d’une vie sexuelle épanouie, le satisfaisait. Des plans culs réguliers, des femmes non prises de tête et aucune raison de s’en vouloir pour une vérité cachée. Oui, il menait pour le moment la belle vie. Bien sûr il y avait bien une femme qui lui plaisait, ou plutôt qui l’intéressait plus sérieusement que les autres mais encore une fois, il devrait se contenter de son simple emploi de host, de jouer l’employé modèle et de satisfaire la jeune femme sans pour autant laisser sous-entendre qu’elle l’intéressait. So Leila, une jeune actrice, sa cliente. Elle l’avait demandé comme host et si l’argent n’avait pas suivis jamais il n’aurait accepté de s’abaisser à ce niveau-là, mais voilà la jeune femme avait de quoi payer les quelques heures qu’il passait avec elle. Si seulement il s’était douté que l’argent ne l’intéresserait plus avec le temps. Voyez-vous quand vous commencez à apprécier quelqu’un, le simple fait de savoir que celle-ci ne passe du temps avec vous que pour se détendre et ce, contre un financement, devient ennuyant, vexant. C’est pourquoi le proxénète essayait de se détacher, d’aller voir ailleurs pour se rappeler à quel point la liberté était préférable et surtout se remettre les idées en place.

Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas appelé la belle chaerin, pourtant qui sait combien il avait passé d’agréables moments tous les deux. Elle n’était pas prise de tête, ne le questionnait pas sur sa vie privée et n’était en rien collante, tout ce qu’il appréciait. Puis avouons-le, la jeune femme se débrouillait parfaitement bien au lit, un vrai petit plus pour celle-ci. « Oui pour ça je dois avouer que c’est un brin difficile de travailler en chaperon rouge... » Dommage, il était sûr que le costume irait à merveille à la jeune asiatique, d’ailleurs qu’est-ce qui n’irait pas à son amante ? Rien que l’uniforme de policière lui allait à ravir, mais ce qu’il préférait c’était lorsque qu’elle était en habit d’eden, si belle. A cette pensée, l’étudiant ne put s’empêcher de sourire, dévisageant sa compagne sans réellement se soucier de sa venue, après tout, elle était sûrement là pour raviver ses fantasmes non ? « Je veux vraiment parler... je crois. » Le coréen arqua un sourcil tout en affichant un petit sourire sadique. Croyait-elle vraiment qu’il n’avait pas entendu son petit murmure ? Toujours adossé au mur, il la détailla de nouveau de la tête au pied, sa silhouette svelte lui avait manqué, cette femme était tellement bien faite. Reportant son regard sur son doux visage, l’étudiant se mordilla la lèvre inférieure tentant de lire sur l’expression du visage de son interlocutrice, où elle voulait en venir. « Dis tu vois quelqu’un en ce moment ? » Il déglutit tout en clignant des yeux. C’était quoi ça ? Chaerin ne s’était jamais préoccupé de sa vie privé et n’avait jamais laissé transparaître un quelconque signe de jalousie ou de possessivité, pourquoi poser une telle question ? Soupirant légèrement, il effectua un pas en direction de la policière, tout en fixant ses menottes. Etait-ce nécessaire de l’attacher pour … parler ? Bon d’accord il appréciait le geste mais pour des fins différentes qu’une simple et banale conversation qui finirait par l’agacer plus qu’autre chose, sans compter que les menottes serraient ses poignets , ce qui était relativement désagréable pour le jeune coréen. « tu es en train de me dire, que tu ne m’as pas menotté dans le but d’entreprendre une pratique sexuelle à tendance sado masochiste avec moi mais uniquement pour parler ? Tu me déçois chae rin. » Le jeune homme s’était adressé à elle d’un ton posé, tout en lui tournant autour guettant sa réaction. A vrai dire, il était fatigué physiquement et moralement et le simple fait de savoir qu’ils allaient parler de choses inintéressantes alors qu’il pourrait dormir une à deux heures était relativement frustrant. Approchant ses lèvres de l’oreille de la jeune femme, il murmura délicatement « et dis-moi, en quoi cela te regarde ? » Ses lèvres descendirent se posant sur la nuque de son amante, l’embrassant délicatement « serais-tu jalouse ? » Il déposa une pluie de baisers humides remontant le long de sa mâchoire avant de s’arrêter au coin des lèvres de l’asiatique. « Ou relativement curieuse ? » Oui, qu’elle lui dise la raison d’une telle question, après tout elle devait bien savoir que jun n’aimait pas parler de sa vie privée même si là en l’occurrence, il agissait dans le seul but de l’embêter et de la faire craquer après tout il n’était pas trop tard pour se procurer du plaisir, ne ?
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MessageSujet: Re: and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei   and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei EmptyMar 28 Aoû - 0:36

Les techniques de discussions de Chae Rin étaient lamentables. C’était une évidence même et probablement que c’était un peu gênant au final. Pour sa défense on pourrait probablement faire remarquer à quel point elle détestait se prendre la tête avec des discussions chiantes ou même avec des discussions tout court. Certes, c’était un peu exagéré de dire qu’elle n’appréciait pas les discussions en général, mais l’essentiel restait qu’elle n’aimait pas se prendre la tête si bien que la discussion qu’elle s’apprêtait à avoir avec Jun Hei ne lui plaisait pas non plus. Non, il était évident que si ça n’avait pas été pour le bien de Lelia, elle n’aurait même pas cherché à poser des questions au jeune homme. Cela dit, dès que sa cousine était impliquée - de même que quelques autres personnes, Chae Rin pouvait changer du tout au tout. C’était important que si Jun Hei tournait autour de sa cousine, qu’il ait des bonnes intentions et même s’il ne lui tournait pas autour. Paraitre bizarre ou même complètement cinglée ne la dérangeait pas plus que ça, après tout, rien ne valait la sureté d’esprit de savoir que sa chère Lelia était en de bonnes mains. Oui bon, c’était tout de même assez bizarre, mais dans la frêle figure de la policière il fallait en fait voir un homme viril, un digne père pour sa cousine ! Toujours aussi bizarre ? Probablement, mais l’image restait là et se trahissait dans le comportement de la plus vieille. Au nombre de prétendants qu’elle avait fini par traumatiser, Chae Rin n’était pas à un cas près. Certes, elle serait déçue de gâcher un aussi bon plan cul, mais ce n’était pas aussi important, aussi bon soit-il et aussi agréable le jeune homme était pour ses yeux. Bon, en temps normal, elle aurait peut-être du davantage se soucier du fait que Lelia n’appréciait peut-être pas toutes ces belles intentions ou encore le fait que sa cousine était peut-être, voir probablement capable de se défendre contre les beaux parleurs, mais rien y fait son devoir d’ainée l’obsédait d’une certaine manière. Jun Hei avait beau être un amant excellent, il n’échappait aux besoin de s’assurer qu’il était assez bien pour la plus jeune. Puis, c’était encore miraculeux que la policière ne soit pas au courant des occupations de monsieur - la preuve qu’elle ne posait aucune question en général, sinon en plus de risquer qu’elle s’en occupe lorsqu’elle serait au boulot, il serait automatiquement retirer de la liste des possibles prétendants alors que pour l’instant il avait le bénéfice du toute. Bon, d’accord, elle n’avait pas son mot à dire pour ce genre de chose, mais ça ne l’empêcherait jamais de mener sa petite enquête, de régler des comptes, ce qu’elle comptait faire avec le jeune homme en quelque sorte.

Le problème, c’était qu’une fois devant Jun Hei, l’envie de céder à la tentation était bien plus grande que prévu. Après tout sa dernière partie de jambes en l’air datait et il représentait un partenaire idéal pour remédier à ce manque. Parce que manque il y avait, évidemment. Même si elle s’entêtait à l’ignorer ou à ne pas l’avouer, le fait qu’elle avait autant envie de se laisser aller le lui montrait sans aucun doute. Pourtant, elle s’entêtait à en rester avec la discussion, occupation moins intéressante et plutôt chiante, mais oh combien importante. Néanmoins, elle ne pouvait pas rester de glace face à Jun Hei et la proposition qu’il y avait dans l’air, si bien qu’elle ne pouvait dire qu’elle ne voulait que parler. Son murmure la trahit et vu la réaction de l’étudiant, il était évident qu’il avait entendu. Merde. Il ne fallait pas qu’elle se laisse entrainer sur cette pente glissante, c’était pour Lelia qu’elle devait parlé. C’était sa juste cause et surtout, c’était plus important que ses envies, aussi fortes soient-elles. Finalement, elle réussit à poser une question qui la situerait, une question qu’elle n’avait jamais posé ou même qu’elle n’avait jamais eu envie de poser. Chae Rin, bien que d’un naturel curieuse, ne se préoccupait pas des fréquentations des jeunes hommes avec qui elle couchait. Certes, elle serait dégoutée à l’idée qu’un type trompe sa copine avec elle, mais au final, tant qu’elle n’en était pas consciente, ça ne dépassait pas cet hypothétique dégoût. Elle n’était pas jalouse et ne voyait pas l’intérêt de l’être. Tout ce qu’elle faisait, c’était assouvir des besoins en passant un bon temps, rien de plus, rien de moins. Il ne fallait pas s’attendre à ce qu’elle y mette des sentiments. « tu es en train de me dire, que tu ne m’as pas menotté dans le but d’entreprendre une pratique sexuelle à tendance sado masochiste avec moi mais uniquement pour parler ? Tu me déçois chae rin. » Haussant légèrement les épaules, elle dut tout de même reconnaitre intérieurement le charme d’une telle idée, pourtant, elle n’en dit rien se contentant de faire remarquer : « C’était pour ne pas que tu t’enfuies. » Ce qui avait semblé une si bonne idée dans son esprit semblait terriblement dérangé lorsqu’elle la disait oralement. Elle ajouta tout de même, plus encourageante, un sourire entendu sur ses lèvres : « Qui sait, peut-être après... » Il ne fallait pas espérer un surplus de sérieux de sa part, elle faisait déjà beaucoup d’effort pour rester concentrée sur sa tache. Essayant de rester de glace alors qu’il brisait la proximité entre eux, elle se mordit la lèvre alors qu’elle sentait son souffle contre son oreille : « et dis-moi, en quoi cela te regarde ? » En rien, ça ne la regardait en rien, c’était la philosophie de la demoiselle en temps normal, pourtant, Lelia était impliquée d’une manière ou d’une autre alors ça la concernait tout à coup. Cela dit, malgré sa belle volonté de rester concentrée sur la tâche qu’elle s’était elle-même donnée, Chae Rin n’avait pas prévu qu’il commencerait à la tenter encore plus. Alors que sa main attrapa inconsciemment le chandail du jeune homme, le serrant par la même occasion, elle tentait vainement de prêter plus d’attention aux questions plutôt qu’à la pluie de baiser qu’il déposait sur son cou. Elle se sentait faiblir, elle avait terriblement envie de craquer. Elle pouvait toujours en profiter et avoir ses réponses après... non ? Même en ayant terriblement envie de briser le peu de distance qu’il y avait entre eux, la policière se doutait bien que ça ne fonctionnerait pas comme ça. Finalement, elle réussit à trouver une réponse aux questions, probablement rhétoriques et elle fit de son mieux pour répondre, même si sa voix trahissait probablement son désir, à son grand désarroi : « Rien de tout ça, je dois savoir, c’est tout. » Si elle ne mentionnait pas du tout Lelia ? Eh bien, c’était évident. Ce n’était pas parce qu’elle voulait le bien de sa cousine qu’elle voulait nécessairement l’associer à ses questions tout de suite, Lelia ne lui avait rien demandé, après tout.
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Noh Jun Hei


Noh Jun Hei

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MessageSujet: Re: and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei   and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei EmptyMar 28 Aoû - 17:24

Jun était un homme relativement patient, il avait conscience que certaines personnes avaient besoin de temps, que certaines choses ne se faisaient et ne se disaient pas facilement. Toutefois, l’étudiant avait encore du mal à accepter les conversations qui n’avaient à ses yeux aucun but réel. Vous savez, ce genre de conversation qui vous fait tourner autour du pot, conversation que vous ne comprenez pas forcément, que vous ne cherchez d’ailleurs pas à comprendre. Le fait même de ne pas savoir pourquoi l’on en venait à aborder la conversation rendait celle-ci ennuyeuse. Le coréen n’hésitait jamais à se priver pour autrui lorsqu’il estimait que cela en valait le coup, c’était ce, pourquoi il n’avait pas renvoyé chae rin balader, pourtant ce n’était pas l’envie qui manquait. Il était salement fatigué c’est à peine si il se sentait capable d’aller bosser ce soir, capable de prendre soin de jeunes femmes alors qu’il n’était même pas actuellement capable de prendre soin de lui. Néanmoins, il n’avait pas envie de s’énerver, de secouer la jeune femme ou encore de se montrer déplaisant. La fatigue, cette sensation d’affaiblissement physique et psychique en était la raison principale. Tout ce qu’il désirait faire en dehors de la laisser seule et de rentrer chez lui, c’était survoler le comportement de la jeune femme et attendre patiemment qu’elle crache le morceau. C’était bien beau de lui demander des réponses si elle ne lui en donnait pas elle-même. Jun hei n’avait jamais compris ce comportement, recevoir mais ne pas donner en retour. Si elle voulait des réponses pourquoi ne pas lui dire tout simplement la raison pour laquelle elle se posait ses questions. D’ailleurs cela ne lui ressemblait pas, depuis le temps qu’il couchait avec l’asiatique jamais jusque-là, elle ne s’était permise l’indiscrétion de se renseigner sur la vie privé du jeune homme. Cela n’intéressait pas la jeune femme, il le savait parfaitement, entre eux ce n’était que du sexe et ils avaient bien établis les règles dès le début alors pourquoi ce revirement de situation. Junhei n’était pas dupe, il ne l’avait jamais été, n’oublions pas qu’il était en faculté de psychologie et que l’analyse de la psychologie humaine était son domaine. Il n’était pas majeur de sa promotion pour rien, analyser autrui avait toujours été chose aisée pour le coréen alors chaerin n’était pas réellement un secret pour lui. Elle lui cachait quelque chose mais au fond, il s’en moquait, il ne voulait pas savoir de quoi il s’agissait au final elle finirait par lui dire d’elle-même, il savait se montrait persuasif lorsque cela était nécessaire.

« Rien de tout ça, je dois savoir, c’est tout. » Elle devait savoir mais ne semblait pas réellement en avoir envie, la pointe de désir qu’il percevait chez la jeune policière était délectable. Mais cela le tracassait légèrement pourquoi chaerin avait-elle l’obligation de savoir s’il fréquentait ou non ? Junhei était méfiant très méfiant. Si on partait du principe que la jeune femme faisait partie des forces de l’ordre alors il serait très simple de relier certains éléments. Le fait qu’elle revienne vers lui après plus d’un mois d’absence, qu’elle soit aussi directe, qu’elle lui passe les menottes et s’intéresse à sa vie privé. Et si elle enquêtait sur lui ? Après tout peut-être y avait-il eu des fuites, peut-être le soupçonnait-on enfin de proxénétisme ? S’éloignant de la jeune femme, il se hissa sur une table, s’y asseyant tout en fixant ses poignets. Elle ne voulait pas qu’il s’enfuit, si cela n’avait pas de rapport avec la justice pourquoi s’enfuirait-il ? Il porta son regard sur elle, le dégoût se lisant dans ses yeux. Si elle jouait à cela, elle le trouverait rapidement et bien différemment de ce à quoi elle était habituée. « Tu enquêtes sur moi chaerin ? Je fais un bon suspect ? De quoi me suspectes-tu ? » Il sortit un paquet de cigarette de la poche de son jean, le portant à ses lèvres afin d’en retirer une à l’aide de ses dents. Il fumait rarement du moins rarement en compagnie de femme, la cigarette était à ses yeux un tue l’amour d’ailleurs il ne pourrait jamais sortir avec une fumeuse. Mauvaise haleine, dents jaunes … Portant la fine cigarette à ses lèvres, il sortit son zippo de sa poche afin d’allumer celle-ci. Il ne lâchait pas la demoiselle du regard attendant patiemment une réponse de celle-ci. Qu’elle se dépêche il allait finir par s’endormir. Inhalant une bouffée, il s’amusa à recracher délicatement la fumée tout en faisant des petits ronds. Un sourire sur les lèvres. Il était gamin le jeune homme mais surtout lunatique, il riait pourtant cela ne l’empêchait pas de stresser intérieurement à l’idée que la jeune femme enquête sur lui. « Qu’entends-tu par voir quelqu’un en ce moment ? Si tu parles de fréquenter sérieusement une femme sache que je ne serais même pas resté parler avec toi, bien que cela puisse paraître étonnant, je suis un homme fidèle et sérieux. Si tu parles de coucher avec quelqu’un, mmh disons que n’étant pas engagé dans une relation sérieuse je me permets quelques plaisirs oui. » Que pouvait-il dire d’autre après tout ? Non il n’avait pas de petite amie, oui il avait encore quelques plans culs quoique relativement rare. Il n’en avait pas spécialement envie ces derniers temps bien trop occupé à privilégier son temps libre pour voir la jeune Lelia. Pouvait-on dire qu’il fréquentait lelia ? Pas réellement après tout ils n’avaient qu’une relation cliente/employé, il lui tenait compagnie contre de l’argent rien de pervers ni d’irrespectueux. Toutefois il ne fallait pas cacher l’ambiguïté qu’il y avait entre ces deux-là mais c’était une autre histoire. Puis de toute manière, il était hors de question de nommer les personnes que jun fréquentait, cela ne regardait en rien la jeune policière. Tirant de nouveau sur la cigarette, il posa ses mains sur ses propres cuisses patientant, la fumée s’échappant délicatement d’entre ses lèvres. « Tu as perdu tes mots ? A moins que tu ne sois encore plus curieuse, tu veux tous les noms des filles avec qui je couche aussi ? » Il s’esclaffa tout en prenant de nouveau une bouffée. Il fallait que chaerin se montre plus explicite si elle voulait en savoir plus, quoique jun n’était pas réellement motiver à lui en dire plus. Elle en savait déjà beaucoup trop pour un simple pan cul.
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Seo Chae Rin


Seo Chae Rin

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MessageSujet: Re: and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei   and it's the thousandth time and it's even bolder ; ft. jun hei EmptyJeu 30 Aoû - 0:38

Même si elle se doutait que Jun Hei ne devait pas adorer l’idée de se faire coincer à l’université avec elle pour une discussion, Chae Rin était bien inconsciente d’à quel point ça dérangeait le jeune homme. C’était limite si elle s’en fichait en fait, mais ce n’était pas exactement ça, c’était plutôt qu’elle avait une autre priorité qui primait sur tout le reste. Même le fait d’avoir l’air bizarre et de potentiellement gâché un plan cul plus qu’agréable ne valaient pas du tout de prendre le risque que sa cousine ne fréquente pas quelqu’un de suffisamment bien pour elle. Pas que la policière avait la prétention de connaitre Jun Hei, bien au contraire et c’était pour cela qu’elle devait s’assurer de certaines bases avant de juger - notamment celle de savoir s’il y avait réellement quelque chose entre lui et Lelia. C’était d’ailleurs ce qu’elle tentait de faire en ce moment précis, lui demander le minimum dont elle avait besoin. Ça restait pas mal, mais bon, elle pouvait se contenter de peu d’une certaine façon. S’il lui disait clairement qu’il n’avait aucune intention envers sa cousine, elle n’aurait aucune raison de l’embêter davantage. Bon d’accord pour qu’il lui dise clairement cela, il faudrait évidemment qu’elle-même use de clarté ce qu’elle ne faisait pas en ce moment. Elle en était consciente, mais à quelque part, elle avait une minimum de respect pour sa cousine pour ne pas la mêler à cet espèce d’interrogatoire complètement ridicule.
C’était à croire qu’elle avait complètement oublié son peu de talent avait complètement été oublié au commissariat ! Tant pis, malgré l’importance de cette mission auto-attribuée, Chae Rin n’était pas aussi sérieuse que lorsqu’elle interrogeait un suspect. Quoi que dans les deux cas il n’avait de résultats visibles, mais bon, elle y venait éventuellement ! Parlant d’interrogatoire, elle ne s’était pas du tout attendu à ce que le jeune homme pense qu’il s’agissait d’un quelconque entretien suite à des soupçons d’ordre criminel. Si bien qu’elle fut grandement surprise de lire du dégout dans le regard du jeune homme. Mais que diable se passait-il ? Heureusement que le jeune homme n’avait pas une importance primordiale dans sa vie autrement elle aurait été grandement blessée par ce regard. « Tu enquêtes sur moi chaerin ? Je fais un bon suspect ? De quoi me suspectes-tu ? » Cela dit, ce qu’il venait de lui demander la détendit sur le champ au point qu’elle commença simplement à rire. Bizarre ? À peine, mais pourtant ce n’était pas si étonnant venant d’elle. Chae Rin le regarda, visiblement amusée par cette nouvelle méfiance émanant du jeune homme. Elle ne savait rien du jeune homme, ne s’en préoccupait pas plus que ça au final, faisant un mur bien précis entre sa vie sexuelle et son boulot. Certes, il lui donnait une raison de s’interroger sur lui après une telle réaction, mais elle n’en fit rien. Elle n’avait définitivement pas besoin de commencer à se méfier de chaque personne elle couchait. « Enquêter sur toi ? Crois moi s’il y avait des soupçons sérieux à ton égard, on ne serait pas à parler ici sweetie. » Un peu trop d’affection de sa part, mais ce n’était pas rare qu’elle appelait un bon nombre de personnes, bref pas tellement important, elle se contenta d’ajouter : « Puis j’enquête généralement sur les meurtres alors, à moins que t’aies un aveu à me faire à ce niveau là... » Ce dont Chae Rin doutait un peu, quand même. Elle continua donc de le regarder, espérant tout de même voir disparaitre ce dégout. Évidemment, elle ne put s’empêcher de soupirer en le voyant sortir un paquet de cigarette. Probablement en temps normal elle aurait du lui faire savoir qu’il n’avait pas le droit de le faire dans l’université, mais franchement, elle avait d’autres chats à fouetter.

D’ailleurs elle attendait toujours une réponse, celle qu’elle attendait sans pour autant avoir donner quelque chose à savoir. La réponse vint finalement et elle fut plutôt bien accueillit par la demoiselle. Enfin, elle esquissa un simple sourire. Monsieur était fidèle, c’était bon à savoir. Même si au final, c’était pour ce genre de chose qu’elle n’avait pas cherché à se prononcer. Évidemment, elle se fichait bien de savoir avec qu’il couchait, elle avait mis suffisamment d’espoir en Lelia pour penser que sa cousine était mieux qu’elle et ne couchait pas avec une liste de jeune homme plus ou moins longue. Du moins, elle n’avait pas tellement envie de savoir, c’était plutôt si une relation sérieuse était impliquée et de toute évidence ça ne semblait pas être le cas pour Jun Hei. Bon après il était évident qu’il faudrait s’assurer que c’était la même chose du côté de Lelia, mais c’était complètement différent. « Tu as perdu tes mots ? A moins que tu ne sois encore plus curieuse, tu veux tous les noms des filles avec qui je couche aussi ? » Relevant la tête, elle passa une main dans ses cheveux alors qu’elle le regardait toujours. Tous les noms ? Bien sur que non ! Il ne fallait pas s’imaginer qu’elle était devenue soudainement très contrôlante. « Pitié non, je ne suis pas ta petite amie, je m’en fiche. » Contradictoire ? Peut-être un peu, mais elle se prononçait évidemment - pour cette fois, uniquement par rapport à sa propre personne et effectivement elle s’en fichait. « En fait, je voulais simplement savoir si tu fréquentais Lelia ou si tu fréquentais quelqu’un en même temps que la fréquenter elle... » Dire que c’était sa cousine ? Trop facile évidemment. Puis, pour elle, c’était évident alors pas de quoi préciser. « Enfin, t’es fidèle, c’est génial. Je préférais demandé plutôt que... oui bon disons que ce n’est pas le genre de chose qui m’importe pour ce qu’on fait. » C’était complètement raté comme explication, mais elle avait tout de même conscience qu’elle avait plus ou moins clairement sous-entendu qu’elle avait cru qu’il n’était pas fidèle. Bon en même temps, il fallait s’entendre pour le fait qu’elle ne cherchait pas et n’avait jamais cherché d’ailleurs à avoir l’exclusivité du jeune homme si bien que ce qu’il faisait avec les autres ne l’intéressait pas plus que ça, du moins jusqu’à ce que sa chère Lelia entre en ligne de compte. D’ailleurs peut-être qu’au final elle aurait du préciser que c’était sa cousine ? Tant pis.
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